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« Frame » : Plongez dans l’Art Vidéo de Demain

Du 5 au 11 août 2024, Hammamet se transforme en une scène vibrante de créativité avec l’exposition « Frame », un événement incontournable de la manifestation « Écrans de Hammamet ». Organisé par le Centre National du Cinéma et de l’Image en collaboration avec le Centre Culturel International de Hammamet, cet événement promet de captiver les amateurs d’art et de vidéo avec une sélection de six œuvres d’art vidéo époustouflantes, réalisées par de jeunes talents prometteurs.

À l’origine de cette sélection pointue, trois figures emblématiques de la scène artistique et cinématographique :

Malek Gnaoui, artiste tunisien renommé pour ses installations qui marient céramique, lumière, son et vidéo, créant des expériences immersives qui interrogent la spiritualité à travers le prisme des traditions populaires. Ses œuvres, présentées dans des institutions prestigieuses telles que le Victoria and Albert Museum et le British Museum, témoignent de son influence internationale.

Sofien El Fani, le chef opérateur tunisien qui a prêté son talent à des films mondialement acclamés comme « La Vie d’Adèle » et « Timbuktu ». Son regard unique a marqué les plus grands festivals et ses collaborations avec des réalisateurs de renom en font une référence incontournable dans le cinéma.

Jasser Oueslati, jeune réalisateur passionné, dont le parcours est déjà riche en distinctions. Son film « K7 » a fait le tour des festivals internationaux, et il s’apprête à lancer son premier long-métrage documentaire, tout en continuant d’explorer l’art vidéo et la photographie.

Un Voyage Visuel et Sensoriel

« Frame » n’est pas qu’une simple exposition, c’est une invitation à plonger dans un univers où l’innovation et l’émotion se rencontrent. Les œuvres sélectionnées promettent de bousculer les perceptions et d’offrir des expériences visuelles inédites, repoussant les frontières de l’art traditionnel.

Si vous êtes curieux, passionné d’art ou simplement à la recherche d’une nouvelle inspiration, « Frame » est l’événement à ne pas manquer cet été. Venez découvrir comment de jeunes artistes réinventent l’art vidéo, repoussant les limites de l’imagination et de la technologie pour créer des œuvres qui marqueront votre esprit.

Rendez-vous à Dar Sebastian pour un voyage artistique qui promet d’être aussi captivant que mémorable !

Un Joyau Caché au Centre Culturel International de Hammamet

Hammamet, autrefois un joyau de la Méditerranée, est aujourd’hui souvent perçue comme une ville défigurée par un tourisme de masse. Pourtant, derrière ses façades anodines et ses murs décrépits, se cache un jardin mythique qui a accueilli des artistes de renommée mondiale tels que Paul Klee, Alberto Giacometti et André Gide. Ce jardin fait partie du Centre culturel international de Hammamet, anciennement la luxueuse villa de Georges Sébastian, un riche dandy roumain du début du 20e siècle.

Un Héritage Culturel et Artistique

Georges Sébastian a transformé ce terrain sablonneux en un havre de paix où orangers, citronniers et pêchers côtoient lauriers roses, mimosas et pélargoniums. Quelques années après l’indépendance, l’État tunisien a acquis le domaine pour en faire un centre de promotion culturelle. Sous la direction des architectes Paul Chemetov et Jean Deroche, et du scénographe René Allio, un théâtre en plein air de 1100 places a été construit. Ce théâtre, avec son architecture brutaliste et son intégration harmonieuse dans le paysage, est un exemple unique d’un espace théâtral innovant.

Une Architecture Révolutionnaire

Le théâtre d’Hammamet se distingue par sa configuration dissymétrique, conçue pour éviter un axe de jeu prédéterminé. Les gradins en spirale offrent une vue imprenable sur les arbres, la médina d’Hammamet et la mer. Cette conception permet une interaction dynamique entre les acteurs, les spectateurs et le paysage environnant, transformant le décor naturel en toile de fond vivante pour les représentations.

Un Lien avec l’Antiquité

Le théâtre rappelle également les théâtres antiques grecs par son implantation et son intégration dans la topographie locale. Situé au croisement de deux axes rappelant un cardo et un decumanus romains, le bâtiment s’enfouit dans le relief naturel, annihilant toute expression extérieure. Cette conception crée une atmosphère atemporelle, similaire à celle ressentie dans des sites historiques comme Carthage ou Pompéi.

Un Projet Brutaliste et Moderne

Construit dans un contexte de restrictions budgétaires, le théâtre utilise des matériaux locaux et des techniques de préfabrication. La pierre, le béton brut et la chaux blanche confèrent à l’ensemble une expressivité brute, rappelant le style brutaliste des années 1950 et 1960. Cependant, plus qu’un simple exercice stylistique, ce projet incarne la manifestation physique d’un processus de fabrication et d’une volonté de redéfinir l’espace théâtral.


source:

Le théâtre brutaliste d’Hammamet
Retour sur le tout premier théâtre en plein air
réalisé par l’Atelier d’architecture et d’urbanisme
(AUA) entre 1962 et 1964 : oeuvre
brutaliste, au positionnement populaire
et à l’atmosphère antique.


Le Centre Culturel International de Hammamet (CCIH) : Un Écrin d’Histoire et d’Art

Dar Sebastian : Un Écrin de Beauté et d’Histoire à Hammamet

Présentation et Histoire

Le Centre Culturel International de Hammamet (CCIH), véritable joyau de la scène culturelle tunisienne, a vu le jour le 28 juin 1962. Fondé par des figures emblématiques telles que Cécil Hourani, Fadhel Ben Achour, Hassen Hosni Abdelwaheb, Hédi Nouira, Lamine Chebbi et Mahjoub Ben Miled, ce centre est aujourd’hui chapeauté par le Ministère de la Culture. Niché dans un parc luxuriant de 9 hectares, autrefois la propriété de George Sebastian, ce domaine offre une ambiance à la fois paisible et inspirante, où la nature et l’art s’entrelacent harmonieusement.

Qui est George Sebastian ?

George Sebastian, né en 1896 à Bacau, en Moldavie roumaine, possédait une aura de mystère et de sophistication. Après avoir parcouru l’Europe, il s’établit à Paris où il rencontre Flora Witmer, une veuve américaine riche qu’il épouse en 1929. Envoûté par la beauté de Hammamet, un charmant village de pêcheurs au bord de la Méditerranée, il y acquiert un domaine de 9 hectares. Inspiré par l’architecture locale, il construit sa somptueuse villa, “Dar el Kbira”, et un marabout pour vivre en attendant l’achèvement des travaux. Malgré son divorce en 1936, Sebastian continue sa vie de bohème élégante, invitant des artistes comme le peintre américain Porter Woodruff à séjourner dans sa villa. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le général Rommel s’installe brièvement dans la villa en l’absence de Sebastian. En 1962, sur les conseils de Cécil Hourani, l’État tunisien achète la propriété pour en faire un centre culturel. George Sebastian s’éteint en mars 1974 à Washington, et ses cendres reposent dans le jardin paradisiaque de sa villa à Hammamet.

Dar El Kbira : La Grande Maison

Entre 1925 et 1932, George Sebastian crée un chef-d’œuvre architectural en harmonie parfaite avec son environnement naturel. Dar Sebastian, avec ses lignes épurées et son architecture innovante, mêle l’élégance de l’Art déco aux techniques traditionnelles tunisiennes. Construite par des maîtres-maçons locaux, cette villa incarne une symbiose entre modernité et tradition. Frank Lloyd Wright lui-même l’a qualifiée de “plus belle maison que je connaisse”. Les jardins, richement plantés de caroubiers, cyprès, orangers et diverses espèces exotiques, offrent une expérience sensorielle inoubliable.

Le Marabout

Avant de débuter la construction de “Dar el Kbira”, George Sebastian érige un marabout, un modèle de mausolée local. Cet espace lui permet de s’imprégner des formes architecturales locales tout en surveillant l’avancement des travaux. Le marabout est un lieu de spiritualité intense où Sebastian trouve inspiration et sérénité.

Le Théâtre de Plein Air

Construit en 1964 par les architectes Paul Chemetov et Jean Deroche avec l’assistance de René Allio, le théâtre de plein air de Hammamet est un bijou architectural. Inauguré par une interprétation d’Othello, ce théâtre accueille depuis de nombreuses représentations artistiques, devenant le cœur battant du Festival International d’été de Hammamet.

Les Vestiges Romains

Des fouilles archéologiques récentes ont révélé des trésors enfouis, des vestiges romains, ajoutant une dimension historique et fascinante au domaine de Dar Sebastian. Les visiteurs peuvent admirer une villa antique, des thermes et des mosaïques magnifiquement conservés.

L’Avifaune

Dar Sebastian est un sanctuaire pour les oiseaux. Ses jardins offrent un refuge paisible pour de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs et résidents, créant une symphonie de chants et de couleurs tout au long de l’année.

L’Écomusée et le Verger

L’écomusée de l’orangeraie de Hammamet, inauguré en 2009, est une ode au patrimoine paysager et agricole de la région. Avec un verger témoin, un jardin de collection d’agrumes et une exposition permanente, il invite à redécouvrir les techniques ancestrales d’irrigation et les variétés d’agrumes locales.

Le Centre Culturel International de Hammamet, niché dans le cadre enchanteur de Dar Sebastian, est un phare de la culture et de l’art en Tunisie. Ses jardins luxuriants, ses initiatives artistiques et son histoire riche en font un lieu d’inspiration et de sérénité. Un véritable trésor où chaque visiteur peut se perdre dans la beauté et l’histoire, tout en se reconnectant avec la nature et l’art

LES ÉCRANS DE HAMMAMET

En partenariat avec Le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), le Centre Culturel International de Hammamet (CCIH) organise la première édition du festival « LES ÉCRANS DE HAMMAMET » qui se tiendra du 05 au 11 Août 2024   au Centre Culturel International de Hammamet

«LES ÉCRANS DE HAMMAMET» s’intéressent au cinéma et à l’art vidéo, mettant en avant la production cinématographique à budget limité et les nouvelles tendances du secteur.

ATELIER MOBILE FILM:

L’atelier vise à produire 8 courts métrages (durée entre 2 et 5 minutes) centrés sur les scènes du 58e Festival International de Hammamet. Les films sont réalisés à l’aide du smartphone.

CADRE DE CADRAGE:

VIDÉO D’ART par de jeunes artistes et réalisateurs: 6 œuvres ont été sélectionnées par un comité de professionnels.

PANELS SÉMINAIRES:

  • 6 Août 2024 : Production de films à petit budget.
  • 7 Août 2024 : L’art vidéo et son rapport au cinéma

PERFORMANCES CINÉMATOGRAPHIQUE:

7 longs métrages tunisiens et 7 courts métrages tunisiens avec la participation des réalisateurs et/ou acteurs pour animer le débat avec le public.

Abonnement

Un abonnement pour toutes les projections des “ÉCRANS DE HAMMAMET” du 05 au 11 août 2024 au Centre Culturel International de Hammamet

Kyriakos KALAITZIDIS


C’est à Thessalonique, ville aujourd’hui estudiantine et à l’histoire ancrée dans les diverses périodes qui ont marqué la Méditerranée, que naît Kyriakos Kalaitzidis, en 1969. Mais il n’est pas Grec de naissance. Ses parents sont en effet originaires de Cappadoce et Pontos. Cette mosaïque identitaire inaugurée par le principe du déracinement l’amène à tracer un chemin bien particulier aussi bien sur le plan philosophique que musical. Il étudie en effet la théologie à l’Université Aristote de Thessalonique et la musicologie byzantine à l’Université d’Athènes. Il apprend également à jouer du oud dès 1986. Considéré parmi les chercheurs les plus remarquables ces derniers temps dans les domaines de la musique byzantine et méditerranéenne, il parcourt le monde en dispensant des Master class et en animant des ateliers où il transmet autant ses connaissances que sa dynamique créative. Ses recherches sur la musique post-byzantine et ses influences sur la musique orientale reflètent une quête plus personnelle orientée vers les caractéristiques de l’exil et le palimpseste identitaire qu’il engendre. Cette quête se matérialise dès 1993 lorsqu’il fonde « En Chordais » qui est en même temps un ensemble musical et un projet culturel axé autour de la recherche sur les traditions musicales méditerranéennes, sur leur diffusion et sur leur promotion. Il organise, avec cet ensemble et en associant d’autres musiciens parmi les plus talentueux, des tournées dans les plus belles salles de spectacles. Il a en outre partagé un joli projet avec deux des plus grands joueurs et maîtres de luth, Naseer Shamma et Mehmet Bitmez ; ainsi les ténors de l’instrument dans sa diversité culturelle, sonore et technique ont-ils raconté « L’histoire des trois ouds ». Multipliant les expériences, les performances et les prix, Kyriakos Kalaitzidis est tantôt soliste dans divers festivals, tantôt directeur artistique, tantôt chercheur et enseignant. N’étant pas à sa première rencontre avec le public tunisien, l’artiste qui a fait le tour du monde avec son oud et son art magistral s’installe un moment au CCIH-MMCA, juste le temps de nous ravir… 
Rym KHERIJI  

Samih MAHJOUBI

Les Cordes méditerranéennes
3e édition : Le luth – « Oud »
Du 23 au 31 octobre 2021
1ère partie – Spectacle du musicien tunisien Samih Mahjoubi.
Date : Vendredi 29 octobre 2021
🕔 Heure : à 18h00
Lieu : #DAR_SEBASTIAN
🎫Prix du Ticket : 20 DT
(Taxe sur le prix des billets d’entrée au spectacles: 1DT)
le nombre de places est limité à 50% de la capacité d’accueil pour respecter le protocole sanitaire
📌Se prémunir d’un certificat de vaccination complète est obligatoire pour entrer (Présentation de votre code QR à partir de votre téléphone ou sur papier.)
📌Le port du masque est obligatoire.

Né à Tunis en 1980, Samih Mahjoubi obtient son Diplôme de joueur professionnel de oud en même temps que son baccalauréat, en 2000. Le choix du cursus universitaire coule de source et c’est tout naturellement qu’il intègre l’Institut supérieur de musique de Tunis où il obtient ses diplômes, de la Maîtrise au Doctorat. Durant ses années de formation, il cumule les cours universitaires et les Master class avec quelques-uns des plus grands noms comme Naseer Shamma ou Kyriakos Kalaitzidis et, curieux de tous les genres, il n’hésite pas à suivre des stages de musiques orientale et andalouse au Maroc, ou encore indienne en Égypte. Durant ses années de Maîtrise, entre 2000 et 2004, il est choisi comme soliste dans l’orchestre de l’Institut où il poursuit ses études et, à la même période et jusqu’en 2006, il occupe le même poste à l’Orchestre symphonique tunisien. Samih Mahjoubi entame sa carrière d’enseignant, dès sa deuxième année de maîtrise, à l’OTEF (Organisation tunisienne de l’éducation et de la famille), entre 2001 et 2004. Dès lors, les postes se succèdent mais ne se ressemblent pas. D’abord professeur au Conservatoire national de musique de Tunis en 2006, puis assistant contractuel à l’Institut où il a obtenu ses diplômes, et assistant permanent à Gabès ensuite à Tunis. L’appel du large l’a emmené au Sultanat d’Oman entre 2012 et 2014 où il a allié spectacles musicaux, enseignement et travail sur le terrain, ce qui lui a permis d’alimenter des recherches sur le patrimoine musical omanais et, plus tard et d’une manière plus générale, sur l’art ethnique. Parallèlement à toutes ces activités, Samih Mahjoubi multiplie les stages et les encadrements de projets d’études ainsi que les interventions dans des colloques en Tunisie et à l’étranger, tout en menant une carrière d’artiste musicien se produisant dans divers pays méditerranéens. C’est d’ailleurs en tant que formateur qu’il anime, avec Nizar Maddar, les différentes séances de travail du stage de oud organisé par le CCIH-MMCA lors de cette nouvelle rencontre des Cordes méditerranéennes. Les apprenants n’ont qu’à ouvrir grand leurs yeux et tendre l’oreille attentivement. Il y a de l’art dans l’air…
Rym KHERIJI

Mohamed ABOZEKRI

Les Cordes méditerranéennes
3e édition : Le luth – « Oud »
Du 23 au 31 octobre 2021
Spectacle du musicien égyptien Mohamed Abozekri accompagné aux percussions par Lotfi Soua.
Date : Dimanche 24 octobre 2021
🕔 Heure : à 19h00
Lieu : #DAR_SEBASTIAN
🎫Prix du Ticket : 20 DT
(Taxe sur le prix des billets d’entrée au spectacles: 1DT)
le nombre de places est limité à 50% de la capacité d’accueil pour respecter le protocole sanitaire
📌Se prémunir d’un certificat de vaccination complète est obligatoire pour entrer (Présentation de votre code QR à partir de votre téléphone ou sur papier.)
📌Le port du masque est obligatoire.

Né en 1991 au Caire, Mohamed Abozekri a d’abord un parcours de jeune prodige qui laisserait voir en lui une sorte de Mozart égyptien. Il tombe amoureux du oud en entendant et en voyant son oncle jouer lors de soirées familiales. Commençant son apprentissage un peu plus tardivement que le compositeur et musicien autrichien à l’âge de 9 ans, il est formé par le grand musicien irakien Nasser Shamma et les égyptiens Hazem Shaheen et Nehad El Sayed. À peine six ans plus tard, le diplôme qu’il obtient brillamment lui confère non seulement le titre de soliste, mais aussi celui de professeur de oud. Consacré plus jeune enseignant de cet instrument du monde arabe, le tourbillon du succès l’emmène sur les routes des tournées avec Nasser Shamma et, en 2009, il reçoit le premier prix d’interprétation lors du « concours international du oud » de Damas. L’ivresse de la renommée ne l’enchante pourtant guère. Voulant sans doute échapper au piège de l’éternel retour du même, s’émanciper du statut de virtuose malgré tout le confort qu’il représente et n’ayant pas peur de se mettre en danger, il se tourne vers d’autres horizons en se lançant de nouveaux défis. De formation classique orientale et maghrébine, il intègre l’Université Lumière Lyon 2 pour avoir une ouverture sur la musique occidentale. Établi dès 2009 en France, parallèlement à ses études de musique et musicologie, il crée des formations musicales avec lesquelles il parcours le monde et collabore par ailleurs avec les plus grands musiciens. Avec son premier groupe HeeJaz, il compose deux albums, Chaos (2013) et Ring Road (2015). En 2016, il sort un nouvel opus avec d’autres musiciens, Karkadé et, en 2018, s’associant avec de nouveaux artistes parmi lesquels figure son frère Abdallah, il constitue le Trio Abozekrys et sort son album Don’t replace me by a machine. Alliant tradition, classicisme et diversité, musique orientale ou andalouse et d’autres genres comme le jazz, le blues, le rock, la musique tsigane ou indienne, voulant embrasser le monde dans toute la splendeur de sa diversité, Mohamed Abozekri ne se contente jamais de ses acquis et part constamment en quête de nouvelles sonorités et d’univers inexplorés. Inclassable, curieux de tout, allant là où l’on ne s’y attend pas, le brillant compositeur s’est également distingué dans la musique pour les courts-métrages ou les films d’animation. La halte qu’il fait au CCIH-MMCA lors des « Cordes méditerranéennes » augure d’une belle rencontre avec un des plus talentueux et des plus créatifs joueurs de oud de sa génération…
Rym Kheriji

Louay SOLTANI

Les Cordes méditerranéennes
3e édition : Le luth – « Oud »
Du 23 au 31 octobre 2021
Spectacle de Louay Soltani, joueur de oud tunisien.
Date : Dimanche 24 octobre 2021
🕔 Heure : à 18h00
Lieu : #DAR_SEBASTIAN
🎫Prix du Ticket : 20 DT
(Taxe sur le prix des billets d’entrée au spectacles: 1DT)
le nombre de places est limité à 50% de la capacité d’accueil pour respecter le protocole sanitaire
📌Se prémunir d’un certificat de vaccination complète est obligatoire pour entrer (Présentation de votre code QR à partir de votre téléphone ou sur papier.)
📌Le port du masque est obligatoire.

Quel plus puissant moteur que la passion et le désir d’atteindre des sphères qui semblent de prime abord inaccessibles ? C’est sans doute la passion qui a amené le jeune Louay Soltani, étudiant à l’Institut supérieur de comptabilité et d’administration des entreprises, à entreprendre l’apprentissage du oud dès son plus jeune âge. Il intègre ainsi la mythique école de la Rachidia dans la Médina de Tunis où il s’illustre comme l’un des élèves les plus doués de sa génération. Malgré ses 21 ans, il est déjà un instrumentiste professionnel avec un parcours très prometteur. Louay Soltani a en effet participé à de nombreux spectacles en Tunisie et a reçu deux prix parmi lesquels figure celui qu’il vient d’obtenir cet été, le premier prix du Festival national de luth à la Médina de Tunis. Entre ses premiers pas et le niveau auquel il est parvenu aujourd’hui, Louay Soltani a non seulement mené à bien son parcours académique, mais il a également participé à de nombreuses sessions de formations et des Master class qui n’ont pas manqué de le faire évoluer et de le maintenir constamment sur le sentier du perfectionnement. Le passage de Louay Soltani au CCIH-MMCA permettra au public de découvrir l’étendue de ses capacités, la finesse de son jeu et la passion qui l’anime. Retenez bien son nom, vous l’entendrez probablement de plus en plus souvent…
Rym KHERIJI

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